13.03.22 ● Malik, DevOps Engineer ● 4 minutes lecture
Chaque organisation connaît aujourd’hui un changement de paradigme majeur. En cause : le cloud, ses techniques, ses promesses. Ses avancées technologiques bousculent toutes les industries : santé, éducation, supply chain, commerce en ligne… Un basculement poussé par des attentes consommateurs toujours plus exigeantes. Est-ce qu’un downtime nous sera pardonné dans les années à venir ?
La question devra se poser pour toutes les organisations qui n’auront pas pris le plie du cloud computing. Car il faut bien comprendre qu’un système monolithique ne peut pas s’adapter aux tendances et à la demande actuelles et future. Comparons les deux pour bien comprendre.
Le terme « Legacy » désigne les technologies, les systèmes ou les infrastructures désuètes et inefficaces. La définition exacte est : un produit ou d’un système existant qui n’est plus disponible à l’achat ou qui n’est plus utilisé très souvent, mais qui est encore utilisé par certaines personnes ou entreprises.
Les systèmes informatiques traditionnels - dits legacy - ne suffisent plus à satisfaire les besoins de l’entreprise. En d’autres termes, leurs limites techniques ne suffisent plus à satisfaire les besoins du consommateur.
Premièrement, l’approche traditionnelle, le fameux monolithe implique des coûts de gestion faramineux : infrastructures physiques, personnel de maintenance, location d’espaces… Selon Digital Cloud Training, « ce modèle exige de grandes dépenses en immobilisations (CAPEX) pour payer les coûts des centres de données, l’achat d’équipement, les licences de logiciels, les contrats de maintenance, les salaires du personnel et plus encore. En règle générale, l’équipement est ensuite amorti sur une période de trois à cinq ans et doit ensuite être remplacé. »
Outre les coûts engagés, les systèmes traditionnels ralentissent considérablement l’innovation. Le changement se compte en mois contre quelques minutes pour les organisations les plus avancées dans le cloud.
Le cloud est essentiellement un ensemble de services informatiques (serveurs, logiciels, bases de données) qui existent sur Internet. Ces serveurs sont situés dans des centres de données à travers le monde et sont accessibles à tout moment et à tout endroit. Selon Cloudflare, il s’agit essentiellement de « serveurs auxquels on accède par Internet, de logiciels et de bases de données qui fonctionnent sur ces serveurs… En utilisant l’informatique cloud, les utilisateurs et les entreprises n’ont pas à gérer eux-mêmes les serveurs physiques ou à exécuter des applications logicielles sur leurs propres machines. »
Ainsi, migrer vers le cloud c’est souscrire à des services modernes en ligne. Pour ce faire, il faut repenser son infrastructure, ses applications et son organisation !
Les coûts de CAPEX finissent par mettre énormément de pression sur les entreprises, surtout en ce qui concerne l’évolutivité. Les coûts associés au fonctionnement, à l’entretien, aux salaires, etc. sont tous fortement réduits par l’utilisation d’un fournisseur tiers. Vous payez uniquement ce que vous consommez !
Avec un modèle de dépenses variables, où vous payez pour ce que vous utilisez, l’épargne financière est un facteur de motivation énorme. L’infonuagique vous permet de vous adapter à la demande et de payer pour la puissance de calcul, le stockage et tous les services supplémentaires dont vous avez besoin.
Les systèmes informatiques traditionnels courent le risque de dysfonctionnements ou de pannes. Le nuage aussi. Cependant, l’approche adoptée par chacun d’eux est très différente. Lorsqu’un système existant sur site tombe en panne, il s’ensuit un pandémonium. Des organisations entières passent en mode panique, car chaque minute coûte de l’argent.
À contrario, si des problèmes surviennent une infrastructure cloud, un serveur où se trouvent vos sauvegardes prend le relais automatiquement. Ces redondances créées dans les centres de données de plusieurs régions assurent une récupération efficace et aucune interruption côté client.
Les systèmes informatiques traditionnels dépendent de la disponibilité des ressources et de logiciels coûteux. Vos dépenses sont soumises à vos besoins d’espace de stockage, de puissance de calcul ou de polyvalence logicielle.
Via le cloud, vous avez accès à des ressources infinies, une capacité de stockage illimitée, une sélection de services disponibles en temps réel. Vous pouvez donc adapter votre outillage et vos opérations en quelques clics pour répondre à vos cas d’usage spécifiques.
Dans une approche traditionnelle, les performances des serveurs sont irrégulières alors que les downtimes, eux, sont réguliers. Le manque de polyvalence entraîne des défaillances et des erreurs amenuisant la qualité et la rapidité de vos opérations.
Tandis que le cloud se base sur le temps réel : adapter l’offre à la demande. Ses technologies et méthodes ont pour objectif conjoint de favoriser l’innovation (exemple : création de nouvelles fonctionnalités) et la délivrer en des temps records. Comment ? Premièrement, le cloud rythme avec automatisation. En d’autres termes, nous rendons toutes les tâches manuelles (test, déploiement, recovering…) automatiques. Deuxièmement, le cloud se concentre sur l’évolutivité de votre offre et vous offre la possibilité d’adapter l’utilisation de vos ressources à la quantité de demandes en temps réel (ex : pic de noel).
L'ère actuelle de la technologie est une passerelle vers de nouveaux horizons passionnants et signe la pérennité de votre organisation. Est-ce qu’une migration est un long fleuve tranquille ? Non. Le cloud impose un changement de paradigme technique, humain, et organisationnel. Pour mieux envisager ses changements, nous vous invitons à lire les articles suivants :
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